samedi 5 décembre 2009

Y a-t-il un policier dans votre réseau d'amis Facebook?

C'est en tout cas ce qu'aimerait savoir l'Electronic Frontier Foundation, qui vient d'intenter des poursuites contre une demi-douzaine d'agences américaines d'application de la loi et de renseignement, dont la CIA, le ministère de la défense, de la sécurité intérieure (homeland security) ou encore les services fiscaux.

Cette démarche répond au refus de ces agences de rendre publiques leurs politiques et leurs pratiques de surveillance des réseaux sociaux dans le cadre d'enquêtes criminelles ou reliées à la sécurité nationale. Le Register a d'ailleurs identifié quelques affaires dans lesquelles des usagers recherchés par les forces de l'ordre ont été localisés et appréhendés grâce aux informations qu'ils avaient imprudemment partagé avec leurs amis sur Facebook.

Si l'on sait depuis environ trois ans que les services de renseignement développent en collaboration avec l'industrie de la surveillance des technologies spécifiquement adaptées au Web 2.0 et aux sites de réseaux sociaux (voir par exemple cet article de Wired sur les investissements de la CIA dans ce domaine ou encore cet article du Scientific American sur les efforts du Pentagone), les résultats de ces poursuites devraient lever le voile sur l'ampleur du recours à ces informations personnelles.

jeudi 3 décembre 2009

La prévention des comportements à risque chez les jeunes: c'est la barbe!

Le célèbre intervieweur de l'émission Inside the Actor's Studio, James Lipton, a prêté sa barbe à une campagne de prévention destinée aux jeunes afin de les sensibiliser aux périls de comportements impulsifs en matière d'utilisation des fonctions enrichies de leur téléphone portable comme la photo, les messages textes ou encore les sites de réseaux sociaux.

Le message insiste sur les conséquences indésirables de comportements tels que le fait de répandre des rumeurs sur des amis ou connaissances, ou de faire circuler des images compromettantes de soi qui pourraient échapper au contrôle de la personne représentée. Mais ce qui me semble le plus intéressant, c'est qu'il n'est ni condescendant ni alarmant. Il utilise plutôt le ressort de l'humour pour essayer d'attirer l'attention des adolescents sur ces pratiques qu'ils considèrent bien souvent comme normales, alors qu'elles sont susceptibles de créer des torts psychologiques importants à ceux qui en sont les victimes.

L'un des quatre films disponibles ici: