C'est en tout cas ce qu'aimerait savoir l'Electronic Frontier Foundation, qui vient d'intenter des poursuites contre une demi-douzaine d'agences américaines d'application de la loi et de renseignement, dont la CIA, le ministère de la défense, de la sécurité intérieure (homeland security) ou encore les services fiscaux.
Cette démarche répond au refus de ces agences de rendre publiques leurs politiques et leurs pratiques de surveillance des réseaux sociaux dans le cadre d'enquêtes criminelles ou reliées à la sécurité nationale. Le Register a d'ailleurs identifié quelques affaires dans lesquelles des usagers recherchés par les forces de l'ordre ont été localisés et appréhendés grâce aux informations qu'ils avaient imprudemment partagé avec leurs amis sur Facebook.
Si l'on sait depuis environ trois ans que les services de renseignement développent en collaboration avec l'industrie de la surveillance des technologies spécifiquement adaptées au Web 2.0 et aux sites de réseaux sociaux (voir par exemple cet article de Wired sur les investissements de la CIA dans ce domaine ou encore cet article du Scientific American sur les efforts du Pentagone), les résultats de ces poursuites devraient lever le voile sur l'ampleur du recours à ces informations personnelles.
samedi 5 décembre 2009
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