Le site Wired signale un des premiers cas d'utilisation systématique de Facebook, le site de gestion des réseaux sociaux qui est utilisé par plus de 40 millions d'internautes, par des fraudeurs qui cherchent à s'emparer du mot de passe de leurs victimes. Cette pratique, connue sous le nom d'hameçonnage (ou de phishing en bon français) est plus souvent pratiquée pour obtenir les données de connexion à des comptes bancaires. Elle consiste à rediriger les internautes vers des serveurs illégaux qui ont toute l'apparence visuelle des sites que ceux-ci fréquentent d'habitude, et à les convaincre d'introduire leur nom d'usager et leur mot de passe. Afin de ne pas éveiller la suspicion des victimes, celles-ci sont ensuite renvoyées sur le site original qu'elles souhaitaient consulter, mais les fraudeurs ont désormais un accès privilégié à leurs comptes bancaires ou d'utilisateur.
Dans le cas de Facebook, la confiance qui lie les "amis" utilisant cette application est mobilisée pour convaincre certains usagers de consulter des photos compromettantes de connaissances. Celles-ci n'existent bien évidemment pas, mais avant de s'en rendre compte, les internautes auront saisi leur mot de passe sur un serveur localisé en Chine. L'intérêt de disposer du mot de passe d'un compte Facebook réside dans le fait que les internautes utilisent fréquemment le même terme ou la même combinaison de lettres et de chiffres pour protéger leurs données, et que les fraudeurs peuvent alors essayer de prendre le contrôle d'autres comptes (eBay, Amazon, etc...) pouvant être plus facilement monétisés. Par ailleurs, cette brêche permet au fraudeurs d'installer plus facilement sur l'ordinateur de la victimes des logiciels d'enregistrement de frappe du clavier (keyloggers), des chevaux de Troie, et d'expédier des spams ciblés en fonction des informations glanées sur les profils des internautes. Le même article signale que le site MySpace est également affecté par ce type de fraudes.
vendredi 4 janvier 2008
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