Le mode de collaboration entre la police et l'entreprise est assez original et aussi assez inquiétant, dans la mesure où le logiciel et son installation (ainsi que sa désinstallation) sur une machine ciblée font l'objet d'un contrat de location. Il faut donc en conclure que ce sont des intérêts privés qui vont appuyer les enquêteurs et récupérer les données très personnelles des individus sous enquête et de tous ceux qui utilisent leurs ordinateurs. Par ailleurs, comme le souligne l'article de Wired, l'entreprise a inclus dans son contrat des clauses limitant sa responsabilité, comme par exemple si un pirate assez doué met la main sur ce logiciel et est capable de l'utiliser à ses propres fins ou de le revendre sur le marché clandestin des malwares.
lundi 2 juin 2008
La police allemande développe des malwares
Des documents rendus publics sur le site de diffusion anonyme de documents confidentiels Wikileaks, et analysés par des journalistes de Wired laissent entendre que la police allemande a pour projet de se lancer dans le piratage informatique. Ces documents, dont l'authenticité n'est pas établie mais qui correspondent au vote d'une loi encadrant ce type de pratiques, démontreraient qu'une entreprise privée de sécurité aurait été mandatée pour écrire un programme de type "Cheval de Troie" à implanter sur les machines des personnes ciblées et capable d'en lire le contenu ou d'intercepter des communications Skype. Ce service gratuit de téléphonie par internet pose un défi pour les services de police, dans la mesure où les méthodes d'encryptage des conversations qu'il utilise rendent les techniques traditionnelles d'interception et d'écoute obsolètes.
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