À ma connaissance, le sondage réalisé par le CREDOC pour Fellowes est le premier instrument de mesure de l'ampleur de l'usurpation d'identité en France.
D'après les résultats de ce sondage, 4,2% de la population française âgée de 15 ans et plus aurait été victime au cours des 10 dernières années, ce qui est considérablement moins que ce que l'on observe en Amérique du Nord, où les chiffres oscillent autour de 5% de la population adulte victime chaque année.
La difficulté dans ce type de sondage réside dans la méconnaissance qu'ont les répondants de ce que recouvre le terme "usurpation d'identité", particulièrement lorsque celui-ci vient de faire son apparition dans la terminologie des menaces criminelles. Ainsi, dans le cadre d'un sondage mené au Québec sur le même sujet pour le Ministère de la Sécurité Publique, nous avons pu démontrer que les répondants tendent à considérablement sous-évaluer leur taux de victimisation, n'associant pas le crime dont ils ont été victime au terme générique utilisé par l'institut de sondage.
Comme dans bien des pays, il est également frappant de noter que ce sondage est financé par des intérêts privés, même s'il met en lumière un problème indéniable de sécurité publique.
mercredi 7 octobre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire