Le secteur privé a déjà fait preuve de ses réticences, en avançant l'argument du gel de l'innovation qu'une approche aussi centralisée impliquerait. Cependant, au vu des problèmes actuels, on ne peut pas dire que le laisser-faire produit des résultats très convaincants.
Si une telle loi était votée, ce qui est de toute évidence loin d'être le cas, la question de savoir quelle agence se verrait confiée la responsabilité de la faire appliquer se poserait alors. Alors que les promoteurs du projet de loi semblent pencher en faveur d'un nouveau poste de "tsar de la cybersécurité" basé à la Maison Blanche, il semble que la grande famille du renseignement place déjà ses pions, puisque le Directeur du renseignement Dennis Blair proposait la semaine dernière que la NSA supervise les efforts publics et privés en matière de cybersécurité aux États Unis. Il aura bien du mal à convaincre ses interlocuteurs du caractère désintéressé d'une telle proposition, notamment en matière de recueil de renseignements privés.
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